Bilan Comptable et Comptabilité Générale dans le Val-de-Marne

Au sein d’une structure, quelle que soit sa forme, la comptabilité est indispensable, autant d’un point de vue fiscal qu’en tant qu’outil de gestion de l’entreprise. Il est donc important d’en connaître le fonctionnement.

Les enjeux de la comptabilité sur votre entreprise dans le Val-de-Marne

La comptabilité permet de produire des états de synthèse se résumant principalement en deux documents indispensables à l’entreprise. Il s’agit d’une part du bilan comptable, déterminant la situation active et passive de l’entreprise à la date d’arrêté des comptes et, d’autre part, le compte de résultat retraçant l’activité au cours de l’exercice.

Au regard de la loi, la tenue d’une comptabilité est nécessaire afin de pouvoir déterminer le résultat fiscal servant de base au calcul de l’impôt. Il existe toutefois des retraitements à effectuer entre le résultat comptable et le résultat fiscal si bien que le recours à un expert-comptable est fortement recommandé afin de procéder à ces retraitements tout en optimisant la législation fiscale et donc le calcul de l’impôt à la charge de l’entreprise.

En dehors de l’aspect fiscal, la comptabilité est un formidable outil de gestion permettant au chef d’entreprise de piloter son entreprise et de lui permettre de se positionner par rapport à la concurrence.

Les règles comptable

La base de la comptabilité repose sur la passation d’écritures retraçant les opérations affectant le patrimoine et l’activité de l’entreprise.

La passation des écritures se fait au jour le jour sous la forme de journaux permettant de classifier les opérations : achats, ventes, investissements, salaires, banque, caisse, opérations diverses.

Chaque écriture affecte le bilan et/ou le compte de résultat contribuant à la réalisation des états de synthèse.

La passation des écritures répond à des règles strictes afin de pouvoir assurer au lecteur des états de synthèse la qualité et la fiabilité de l’information qui lui est délivrée.

Elle repose notamment, indépendamment de règles de normalisation, sur le respect de cinq grands principes généraux :

  • Séparation des exercices : principe consistant à rattacher à chaque période comptable les opérations la concernant.
  • Continuité d’exploitation : principe consistant à arrêter et à évaluer les comptes dans le cadre d’une présomption de continuité d’activité.
  • Principe de prudence : principe consistant à apprécier de manière raisonnable les faits afin d’éviter le risque de transfert sur l’avenir d’incertitudes présentes susceptibles de grever le patrimoine et les résultats de l’entreprise.
  • Permanence des méthodes : principe consistant à ne pas modifier les méthodes d’évaluation et de présentation des comptes d’une année sur l’autre.
  • Image fidèle : principe consistant à refléter dans les comptes la situation financière réelle de l’entreprise.

Les écritures sont comptabilisées dans le respect du plan comptable.

Le plan comptable est une table de comptes normalisée permettant d’enregistrer par nature les opérations réalisées par l’entreprise.

Le plan comptable comprend 8 classes :

  • Les classes 1 à 5 enregistrent les opérations affectant le bilan de l’entreprise.
  • Les classes 6 et 7 enregistrent les opérations affectant le compte de résultat de l’entreprise.
  • La classe 8 enregistre les opérations hors bilan.

Les opérations réalisées par l’entreprise sont enregistrées par nature par un jeu d’écritures comptables dans des comptes suivant la nomenclature du plan comptable.

Pour les comptes de bilan (Classes 1 à 5) les augmentations de valeur (actif) sont constatées dans une colonne appelée “débit” et les diminutions de valeur (passif) dans une autre appelée “crédit”.

Pour les comptes de résultat (Classes 6 et 7) la règle est inversée.

Pour que les écritures comptables soient équilibrées il faut que le total des mouvements affectant les comptes au débit soit équivalent au total des mouvements affectant les comptes au crédit. Ce principe est appelé ” partie double “.

Les états de synthèse

Le bilan comptable est un tableau récapitulatif représentant la situation patrimoniale de l’entreprise à une date donnée. Il comprend deux parties :

  1. Le passif indique l’origine des ressources financières mises à la disposition de l’entreprise (financement). Il représente les dettes de la société.
  2. L’actif récapitule la liste des biens et autres actifs appartenant à l’entreprise (affectation des ressources de financement).

L’actif est égal au passif, non seulement par le jeu des règles comptables, mais, en toute logique, parce que les fonds mis dans une affaire doivent nécessairement trouver une contrepartie. Le passif représente l’ensemble des ressources dont dispose l’entreprise pour financer ses investissements (Actif immobilisé) et son activité (Actif circulant). Ces ressources peuvent être soit propres à l’entreprise (capital, réserves, résultat…), soit externes (banque, fournisseurs, Etat…).

On dit de l’actif qu’il est classé par liquidité croissante et du passif qu’il est classé par exigibilité croissante.

Le compte de résultat traduit l’activité de l’entreprise durant l’exercice par opposition au bilan qui reflète le patrimoine de l’entreprise à un instant donné (Date de clôture de l’exercice).

Le compte de résultat est présenté en 3 parties :

  • Exploitation : Traduit les opérations courantes (produits et charges)
  • Financier : Traduit le coût du financement externe (charges) ou les revenus des placements financiers (produits)
  • Exceptionnel : Recense les opérations non récurrentes ou hors activité de base : cessions d’actifs, amendes…

Un troisième document, l’annexe comptable, accompagne les états de synthèse. C’est un document d’information sur les règles comptables retenues par l’entreprise.